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XXVI : Ouverture

  La lame traverse le ventre de la femme facilement.

  Elle tombe par terre, mais nul temps pour la souffrance,

  Orgino charge rapidement,

  Elle esquive un premier coup en se baissant.

  Son sang marque le sol doucement,

  Et elle esquive un second coup en pivotant.

  Son ennemi faisait des cercles autour d'elle, montrant sa dominance.

  - Bah alors ! Tu saignes ! Tu vas faiblir, tu vas mourir !

  Orgino déclenche une série de salves enflammées.

  Ezra esquive en sautant, glissant, avec difficultés.

  La situation poussa le soldat à rire,

  Chargeant au milieu des bourrasques de chaleur,

  Il arrive au niveau de son ennemi marqué par la douleur,

  Empoigne sa lame double pour l'empaler.

  Ruh transperce l'unique ge?lier qui restait.

  Le jeune duo continue de descendre.

  - Comment tu peux ?ter la vie avec autant d'aisance... C'est horrible... Je vais vomir sur le c?té... Je...

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  - Guide-moi vers celui qui peut m'ouvrir les archives.

  Au fin fond des torches et de la poussière, une porte blindée en fer se trouvait, solitaire, et accompagnée d'un repas qui avait moisi.

  Le rebel avance jusqu'à être face à elle.

  Un coup de pied pour la dégager, comme un battement d'ailes.

  Un coup de pied pour contrer l'attaque d'Orgino.

  Ezra tombe en arrière et roule pour se repositionner.

  La lame se loge encore plus profondément dans la chaire raffinée,

  Elle la sent jusqu'à l'os,

  Et en tressaille.

  Ouverture, véritable faille

  Il s'élance pour en finir !

  Pour achever la bête !

  Ezra le voit à peine arriver !

  Elle va mourir !

  Mourir !

  Mourir !

  Un grand jet de sang fuse.

  éclaboussant les yeux d'Orgino

  Il rate ainsi son attaque et est en porte-à-faux,

  L'araignée avait retiré le katana et fait gicler son sang pour se défendre avec ruse,

  D'un geste, elle tranche le bras tenant l'arme, puis le pied opposé.

  Le soldat s'écroule.

  Ezra récupère la double lame qu'elle recouvre d'acide.

  - Comment... Est-ce possi...

  - Apprécie ta propre lame, dommage qu'il n'y ait pas de foule...

  . . .

  Après avoir exécuté son adversaire, elle tombe aussi à genoux.

  Le sang coule de sa plaie, elle est seule et elle souffre.

  Des lycoris rouges, poussent à c?té d'elle, joignant son souffle.

  En voyant la ge?le, Ruh ordonne au Disgracié de rester à l'extérieur.

  - Apporte-moi le cadavre de tout à l'heure.

  - Tu peux pas me demander ?a ! En-en plus ?a doit puer ... Imagine s'il y a des mouches dessus ?a va me... Orrg... Orgghhh..

  Le Disgracié commence à retenir des renvois.

  - Va me chercher le cadavre dehors.

  Le jeune homme retourne ainsi sur ses pas.

  Ruh avance et découvre la scène.

  La beauté passée d'une femme pleine de grace et d'une beauté sévère,

  Qui si le destin avait été différent,

  Aurait pu danser dans les champs,

  Mimant des cercles en rythme avec le vent,

  Chantant sa vie avec le temps,

  Des pas sur le c?té, marchant sur le blé comme le font les enfants,

  Oui, des milliers de pas innocents,

  Innocence,

  Violence.

  La voilà, encha?née en l'air,

  Bras écartés, nue comme un ver.

  Des traces de fouets sanglants et irréguliers.

  Un corps dénutri qui s'était atrophié.

  Des yeux morts qui pourtant vivent malgré eux,

  Fixant Ruh comme un mort voulant rejeter son dévolu mortel comme un pieu.

  Leurs regards se figent lentement, puis l'homme observe la rousse et constate que sur ses cheveux

  Et sur sa peau, des traces de semences.

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