Ruh range le feuillet,
Pas le temps de s'en inquiéter,
Il devait quitter les archives,
Voir comment s'en sortaient ses deux acolytes.
Alors le jeune groupe retrouve l'immense pont.
Siofra inspire et se met à tourner sur elle-même,
Comme la liberté est belle,
Un flash blanc s'abat sur eux sans sommation.
Une onde de choc physique et sonore les repousse.
Lorsque Siofra sort de sa torpeur,
Elle voit son bienfaiteur en train de parer le marteau que tenait Aliénor de tout son souffle,
Le faux Marquis n'était pas mort tout à l'heure.
Des éclats de givres poussent sur Ruh à force qu'il maintienne sa parade.
Le guerrier bondit en retrait, tire des vagues de glace avec son arme
Puis envoie des salves de piques d'aciers à la manière des razzias,
Le rebel esquive sur le c?té la première attaque,
Avant de sauter dans les airs pour la seconde, faisant danser son armure et sa cape.
à cet instant, Aliénor de propulse et décoche un coup de marteau dans le foie de son ennemi,
Il voltige en tra?nant du sang,
Utilise une de ses lame pour se téléporter devant une statue de Jade dominante,
La découpe avant de la soulever d'un geste rapide,
Puis avec hate le fracasse contre Aliénor,
En profite pour mener une assaut pour le rendre mort,
Découpant toute part de sa peau,
Arrive derrière lui mais sans l'égratiner manque de pot.
Les deux sont dos à dos.
- Tu as de la ressource, mais j'ai dévoré le c?ur d'une tortue d'acier. Tes lames ne peuvent m'atteindre, Sir Vinakari s'en servait bien mieux.
à ces mots Ruh range ses sabres en leurs lieux,
Aliénor tire alors des projectiles d'aciers sur Sofia et le Disgracié,
Le masqué attrape la dame et se précipitent avec elle dans le batiment pour se protéger.
- Tu ne les as pas aidé ? Piètre allié.
- J'aurai été sous une avalanche d'assauts de ta part si j'avais bougé.
- Tu daignes enfin me parler. Tu as donc prononcé tes dernières paroles avisées. Tremble devant le Vengeur de sa Majesté !
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Un récital de coups débute sur le vif,
Mêlant le marteau que portait le Marquis aux poings de son ennemi,
Mais seul Aliénor touchait.
Ruh n'avait pas assez de portée.
Son corps est alors marqué de givre jusqu'à l'os, il en tremble naturellement et glisse sur le sol.
Il saigne du nez,
L'impression que son ame devienne molle.
Peine à bouger.
Ses mains et pieds sont gelés.
Son c?ur ralenti.
Tout para?t si lent,
Lent,
Lent.
Tout para?t si flou,
Flou,
Flou.
Le voici devant un miroir, reflétant un immense escalier avec des fleurs.
- Qu'est-ce donc que cela ?
- Il s'agit de tes souvenirs sur ta Danse Du Lion. Cela fait longtemps que tu ne t'es pas abandonné à celle-là
Les souvenirs sont une marque indélébile de notre existence, de notre tristesse, de notre fureur.
Léa prend le visage de Ruh dans ses petites mains, celui-ci se met à sa hauteur.
Elle pose son front contre le sien.
- Replonge dedans. Ta colère, ta terreur. Notre Terreur.
L'espace se brise en son sein,
L'espace se tord en vu d'un nouveau dessein,
Des éclats de verres tombent.
Formant la prochaine tombe.
Ruh chute.
Esquive son destin aux c?tés de Raphy le déchu,
Dévie les poings de Habib qui n'est plus,
Fr?le le disque d'Archal le Marquis élu,
Fais mine d'oublier la nuit avec le chien foutu,
Croise Brillance et sa lumière pleine de vertues,
Tue Vinakari et arrache ses plumes,
Terrasse Jade & Lucie de manière incongru,
Et fond sur Aliénor faire abattre sa loi taciturne.
L'atmosphère change, le Marquis est accablé, écrasé, étouffé par une série d'attaques imprévisibles,
Il frappe de manière désarticulé comme un pantin sans articulation.
Fais mouche sans arrêt et l'armure d'Aliénor se brise en une grande explosion.
Un son qui résonne comme le gong de la fin,
Son adversaire tente lors d'un soupire un coup de marteau gelé,
Celui-ci se loge dans le coude gauche de Ruh et le brise dans un élan désespéré.
Mais sa chance est là : il tire à bout portant un pique de givre qui transperce puis coupe le membre du rebel contre l'empyréen.
Ruh fait deux pas en retrait et souffle. Son sang coule à flot,
Aliénor ricane de son corps et visage fra?chement balafrés.
- Sans un bras tu ne vaux rien ! Pas plus que ne vaut dans le désert un flacon d'eau !
Le Marquis charge de nouveau d'un air assuré.
L'homme se baisse et le balaye d'un coup, avant de décocher un coup dans ses cottes qui l'envoie rouler sur plusieurs mètres de poussières et d'opprobes.
Soudain, des voix s'élèvent.
Ruh per?oit de son c?té le sont de battements d'ailes,
Mais des soldats Tarshkiliens avaient capturé d'un c?té Siofra et le Disgracié en sommes,
De l'autre la pauvre Ezra épuisé.
- Rends-toi ou j'ordonne leurs mises à morts.
Le rebel observe la situation quelques instants,
Puis à l'aide de sa lame se téléporte sur Aliénor, l'attrape par le cheveux et le met à genoux avant d'apposer sa lame sous sa gorge.
- Depuis le départ, je te laisse une chance de survivre en retenant mes coups. Es-tu incapable de laisser une chance de survie à ces innocents ?
- Relachez les deux anciens prisonniers. Mais l'autre, en revanche.
- Tu la tueras après moi. Cet accord te convient-il, puisque tu sembles en être capable, à moins que tu ne veuilles déshonorer ces soldats qui sont morts en croyant tes paroles de vengeances.
Ruh relache Aliénor qui fulmine.
Se met en garde tandis que l'autre fait pousser un canon sur son ventre.
Charge pendant que son ennemi tire des projectiles lourds en aciers rapidement.
Esquive en tournoyant de toute grace, finesse, se frottant à quelques un telle une lime.
Son bras manquant repousse sous forme osseux.
Attrape le Marquis par le col, le jette vers les cieux.
Puis l'empale.
Le balance contre la roche et les mailles.
Jette le sang sur son arme
En brandissant son sabre.
Derrière lui, les faucons guidés par leur chef
Volent et couvrent le ciel.
Annon?ant l'arrivée des renforts prêt à prendre leur revanche pour leur fief
Et le soleil berce Ruh de sa lumière.
Qui s'approche en silence.
Pour achever.
Pour annihiler.
Soudain, un homme couvert de tissus noir para?t devant le pathétique Aliénor vivant une mort imminente.
- Ruh. Fais preuve de pitié et épargne-le. Nous te concèdons la victoire et cette cité. Mais laisse notre Marquis en vie pour cette fois-ci.
L'homme brandit son arme pour faire taire les deux, mais le Disgracié accourt puisque le combat était fini.
- Mec, s'il te pla?t épargne les comme ils nous ont épargnés !
. . .
Ruh fini par ranger son arme.
- N'y a-t-il pas pire humilitation, que d'avoir la vie sauve par celui qu'on voulait tuer.
à ces mots, l'homme et Aliénor disparaissent.
Tandis que les animaux arrivent,
Crone lui aussi, avec les civiles qui avaient décidé de rester ici.
Il les avait protégé de tout ennui.
Léa était à c?té de Ruh
, tenant son sablier dont une petite partie s'était écoulé,
Car le temps était passé.
- Tu vas bient?t quitter leur compagnie,
Et cette ville.